N°62
édition du 14 septembre 2012
En novembre, la communauté universitaire est appelée aux urnes pour élire ses représentants dans les trois conseils centraux de l’Université de Strasbourg pour les quatre ans à venir (deux ans pour les étudiants). Un rendez-vous à ne pas manquer !
Le 20 novembre pour les personnels (enseignants-chercheurs, enseignants et biatss), les 27 et 28 novembre pour les étudiants : la communauté universitaire est appelée aux urnes pour élire ses représentants au conseil d’administration (CA), au conseil des études et de la vie universitaire (Cévu) et au conseil scientifique (CS). Respectivement, 22, 32 et 36 membres à élire.
Dans la foulée, les membres élus du nouveau CA éliront le président de l’université le 18 décembre. Le 8 janvier 2013, les personnalités extérieures du CA seront désignées et enfin, les trois conseils réunis en congrès éliront les vice-présidents de l’Unistra le 22 janvier. Un nouvel exécutif sera alors en place à l’Université de Strasbourg, jusqu’en décembre 2016.
D’un point de vue pratique
En novembre, huit bureaux de vote seront en place pour les élections des personnels, trente pour les étudiants. Pour simplifier, les étudiants votent dans leur composante ; pour les personnels, il y a des regroupements par sites.
Les étudiants munis d’une carte d’étudiant en cours (année 2012-2013) peuvent voter. Les personnels, quant à eux, sont invités à vérifier qu’ils sont bien inscrits sur la liste électorale à partir du 30 octobre sur l’ENT ou sur les listes affichées dans les composantes et services.
En cas de non-inscription, il suffit d’écrire au service élection qui, après vérification, inscrira sur les listes toutes les personnes ayant droit de vote. Attention, certaines catégories de personnels (par exemple les enseignants contractuels) doivent demander leur inscription qui n’est pas automatique. Cette démarche doit s’effectuer impérativement avant le 14 novembre.
Pour la première fois, l’Université de Strasbourg a adopté une charte de bonne conduite électorale qui encadre certaines pratiques, notamment de communication, autour de la campagne. Celle-ci prévoit notamment la création de listes de diffusion spécifiques auxquelles auront accès les candidats pour faire circuler leurs informations, ainsi que la création d’un espace dédié aux élections sur l’ENT (rubrique Vie de l'Université) et sur le site internet de l’université. Dans cet espace sont regroupés, entre autres, les arrêtés pris par la présidence, les notices explicatives des élections, les listes de candidatures, puis les professions de foi des candidats.
Contact : isabelle.kittel@unistra.fr
Benoît-Michel Tock dirige la Faculté des sciences historiques depuis quelques mois. Il fait le point pour L’Actu sur les métiers, les difficultés et les enjeux de sa composante.
Qu’apprend-t-on à la Faculté des sciences historiques ?
Nous préparons les étudiants à trois métiers, et donc des savoirs et des débouchés directs partiellement différents : historien, historien de l’art et archéologue. Nous proposons ainsi trois filières fortes dès la licence et en master. L’historien travaille sur les textes. L’historien de l’art sur les images et l’archéologue sur les résultats des fouilles archéologiques. Notre cœur de métier est la formation de futurs enseignants du secondaire, de personnels de musée, d’archéologues de terrain…
Très concrètement, quels sont les débouchés pour vos étudiants ?
Notre principale difficulté est de trouver comment prolonger les études historiques dans une société où la culture classique a moins d’importance qu’il y a une ou deux générations, dans une société basée sur une culture de l’immédiat.
Nous essayons de développer l’idée, qui n’est pas traditionnelle en France mais bien avancée en Europe, selon laquelle la formation universitaire est spécifique mais donne des connaissances et des compétences générales. Ainsi nos anciens étudiants sont bien armés pour occuper des postes aux fonctions globales qui nécessitent des capacités de réflexion, de synthèse, d’expression. Pour résumer, il vaut mieux une formation plus large qui permet une grande adaptabilité plutôt qu’une spécificité qui enferme. Par exemple : un ancien étudiant de la Faculté des sciences historiques est aujourd’hui responsable du secteur alimentaire d’un hypermarché au Nord-Est de la France et, d’après lui, son entreprise est de plus en plus intéressée par des CV comme le sien.
Avez-vous des statistiques sur les débouchés pour rassurer les parents des étudiants ou offrez-vous aussi des formations professionnalisantes ?
Nous allons mettre en place des outils car les demandes se font de plus en plus pressantes de la part du ministère ou de l’université avec le projet des alumnis. Mais pour l’instant, nous fonctionnons de manière impressionniste : selon le hasard des rencontres.
Actuellement, nous ne proposons pas de formation professionnalisante, sauf le Capes bien entendu. Mais c’est en cours, en collaboration notamment avec l’École d’architecture. Nous étudions aussi les possibilités de développer des formations pour des professions liées au patrimoine et à la culture.
À quoi sert finalement la Faculté de sciences historiques ?
Directement, immédiatement, nous ne servons pas à grand-chose ! Mais j’ai du mal à imaginer un monde où nous n’existerions pas. Pourquoi, par exemple, dépenser des sommes importantes pour rénover la Cathédrale de Strasbourg, si on ne sait pas comment elle a été construite et à quoi elle sert…
Nous avons une utilité à long terme.
Pendant leurs études, qui durent au moins de trois à cinq ans, les étudiants vont évoluer, murir, acquérir des capacités de réflexions, de synthèse. Jusqu’à présent, je n’ai jamais rencontré d’anciens étudiants qui regrettaient leur passage à la Faculté des sciences historiques, ni qui disent que ce soit du temps perdu ! Tout le monde n’a pas de parcours bien précis et clair à dix-huit ans. Le processus de maturation se fait plus facilement chez nous que dans une formation professionnalisante.
Notre projet est de structurer cette position de formation utilisée dans un assez large secteur professionnel. Mais il faut alors bousculer certaines habitudes dans la faculté, à l’université et aussi à l’extérieur, dans un contexte qui budgétairement n’est favorable pour personne.
Propos recueillis par Fanny Del
L’Université de Strasbourg (Unistra) est l’un des seuls établissements à adhérer aux sept universités numériques thématiques (UNT) qui regroupent toutes les disciplines en sept domaines : Sciences fondamentales, Santé et sport, Sciences humaines et sociales, Environnement et développement durable, Lettres et langues, Droit, économie-gestion, Sciences de l'ingénieur et technologie. Ceci s’explique notamment par l’offre de formation très large de l’Unistra et par sa volonté d’implication dans ce concept de patrimoine numérique mutualisé à l’échelle nationale. Les UNT, créées en 2004 à l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont pour mission de favoriser la valorisation, la production, la diffusion et la mise à disposition de tous les étudiants et enseignants d’un ensemble cohérent d’outils et de ressources numériques utiles dans les formations. Elles recensent aujourd’hui plus de 23 000 ressources de toutes disciplines et de toutes natures : vidéo, QCM, images, modules de cours complets… et de tout type d’enseignement : présentiel, à distance et mixte.
Ces ressources peuvent être utilisées par les enseignants-chercheurs pour alimenter leurs cours. Ils peuvent également en « prescrire » à leurs étudiants. Lesquels peuvent aussi se « balader » dans les UNT pour approfondir leurs connaissances. En effet, les licences de ces ressources sont libres et donc ouvertes à tous pour une formation tout au long de la vie.
Pour information, la cellule Partenariat et projets de la Dun (Direction des usages du numérique) propose un accompagnement des enseignants-chercheurs dans la conception de projets de création de ressources pédagogiques en réponse aux appels à projets des UNT, par une coordination des ressources humaines et techniques et l'aide à sa rédaction. Ainsi, cinq projets seront prochainement déposés dans l’UNF3S, l’UNT Santé et Sport.
F.D.
Pour en savoir + :
Du 24 au 27 septembre, les langues et les cultures étrangères seront célébrées tous les jours de 16h à 20h au Pangloss du campus Esplanade.
À cette occasion, quatre soirées de découvertes et de plaisirs sont organisées à travers la magie de la parole, de la musique, de la danse et de l'image, pour vous imprégner de la richesse culturelle de communautés proches ou lointaines.
Fruit d'une collaboration entre le Centre de langues Spiral, l'École des langues et des cultures de l'Université de Strasbourg et le Goethe Institut de Strasbourg, la Semaine des langues et cultures étrangères s'inscrit dans la tradition des cycles culturels thématiques, initiée par Spiral en 2008 et soutenue par des associations dynamiques.
Le dépliant des chiffres-clés 2012 de l’université a été diffusé récemment dans les composantes, les services et les laboratoires.
Vous pouvez le découvrir sur le site internet de l’université.
L’ensemble des dépliants présentés dans la brochure institutionnelle sont toujours disponibles au Service communication auprès de Déborah Aubry : deborah.aubry@unistra.fr
Créée par un groupe de travail conjoint de la Direction des usages du numérique, de la Direction informatique, de la Direction des ressources humaines, du Service des affaires juridiques et de la correspondante Informatique et libertés, la charte des bons usages des moyens numériques de l'université, approuvée par le conseil d'administration de l'université du 17 avril dernier, est entrée en vigueur depuis.
Cette charte présente un ensemble de notions réglementaires, elle définit des règles, fournit un cadre de référence et recense les droits, obligations et responsabilités de chacun en matière d'usage des ressources ou services numériques mis à disposition de ses usagers par l'université. Elle consiste en un document principal et des documents annexes qui en facilitent l’appréhension : un guide utilisateur et une annexe juridique.
Dès lors qu'elle est publiée, la charte s'applique à tous. La simple communication de ce document ou son affichage lui donnent un caractère impératif. Il importe donc que l'ensemble des usagers prennent connaissance de l'existence et des contenus de cette charte. Celle-ci est mise à disposition permanente des usagers via l'ENT, aux côtés du règlement intérieur de l'université et l’ensemble des composantes et services ont été invités à l’afficher.
L'administration de l’université n'aura à terme plus à s'assurer que l'usager ou l'agent a effectivement pris connaissance de ce texte. Il a en effet été décidé de faire valider, dès cette rentrée universitaire, la prise de connaissance de la charte par les nouveaux arrivants au moment de l'activation de leur compte utilisateur dans l’ENT. Une procédure identique sera mise en place plus largement durant l'automne qui permettra cette validation pour l'ensemble des utilisateurs. Si vous souhaitez cependant d’ores et déjà attester électroniquement de votre lecture des documents concernés, vous pouvez vous rendre dans l’onglet Mon dossier de votre ENT, puis entrer dans la rubrique Mon compte. La signature électronique de la charte et du règlement intérieur vous est proposée en bas de page.
Vous pouvez retrouver l'ensemble des documents référencés via l'ENT : onglet Vie de l'université, rubrique Fonctionnement de l'université, puis Règlements intérieurs.
Le premier trimestre de l'année 2012-2013 sera riche en occasions de mener une réflexion sur le devenir de notre université. Se succéderont ainsi les Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, les séminaires sur la soutenabilité de l'offre de formation 2013 et, bien sûr, les débats autour du renouvellement des conseils et de l'élection du président. En conséquence les séminaires prospective & développement n'auront lieu qu'à partir du mois de février. Retenez-en déjà les dates : 14 février, 4 avril et 6 juin. Le programme de ces séminaires sera communiqué ultérieurement.
Vous pouvez retrouver toutes les informations sur les séminaires Prospective et développement à la page prodev.unistra.fr
Le dernier séminaire Prospective et développement de l’année universitaire s’est tenu le 7 juin et a réuni une cinquantaine de personnes autour des enjeux de l’encadrement à l’université.
Pour Hervé Chomienne (interview), maître de conférences en gestion à l’Université Versailles Saint-Quentin, spécialiste de management public (vidéo), le management pose la question « du comment conduire une action collective et efficace ». Le management n’est pas seulement un ensemble de techniques ni une boîte à outils, mais requiert de se référer au champ théorique du concept et au système de valeurs auquel il renvoie.
En deuxième partie, la table-ronde (vidéo) a été animée par Nicole Gautier, directrice du Cuej de Strasbourg et a réuni deux acteurs du public et un représentant de la sphère privée.
Frédéric Dehan, directeur général des services de l’Université de Strasbourg rappelle que les évolutions significatives intervenues ces dernières années (Lolf, indicateurs, définition d’objectifs, compétences élargies) ont modifié le contexte. À Strasbourg, le changement de taille de la structure depuis 2009 a également eu un effet important sur le rôle des cadres, qui doivent, outre l’expertise technique développer une posture véritablement managériale. Un des grands enjeux actuel réside dans la capacité à travailler ensemble, à se coordonner en dépassant le champ de son propre domaine.
Françoise Camet, directrice de la formation à l’Éna, souligne le rôle crucial de « l’aptitude à l’innovation » et insiste par ailleurs sur l’apport du comparatisme international.
Pour Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric, et auteur du rapport sur le bien-être au travail, l’encadrement doit reposer sur trois concepts clés : autonomie, responsabilité et collectif. Les attitudes et les comportements sont presque plus importants que les règles et les procédures.
Vous pouvez retrouver toutes les informations sur les séminaires Prospective et développement à la page prodev.unistra.fr
| 09/2012 | 10/2012 | 11/2012 | 12/2012 | 01/2013 | 02/2013 | 03/2013 | 04/2013 | |
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| <strong>Conseil d'administration - CA</strong> 14h30 - Mardi | 25 | 23 | / | Jeudi 13 et 18 | 8, 22 et 29 | / | 26 | 30 |
| <strong>Conseil des études et de la vie universitaire - Cévu</strong> 14h - Lundi | 10 | 8 | 26 | / | / | 4 | 11 | 8 |
| <strong>Conseil scientifique - CS</strong> 14h30 - Mercredi | 26 | 24 | 21 | / | / | 6 | / | / |
| <strong>Conférence des directeurs de composantes</strong> 14h30 - Mardi | 11 | 16 | / | 4 | 15 | / | 5 | 2 |
Les licences en 2011/2012 à l'Université de Strasbourg
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 26 septembre midi pour une parution le vendredi 28 septembre 2012.
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