Du 1er au 9 septembre, une quarantaine des meilleurs étudiants chinois du master en Droit européen et international de la China-EU School of Law (CESL) à Pékin ont découvert Strasbourg grâce à Danièle Alexandre. Professeur émérite, responsable pour l'Université de Strasbourg de ce programme, elle a organisé une partie de la "Summer School" offerte chaque été en Europe à de tels étudiants. Elle a, en effet, œuvré pour qu'ils puissent également visiter la ville et les institutions européennes de Strasbourg, ce qui n'avait pas été le cas jusqu'à présent.
Au programme : audience à la Cour européenne des droits de l'homme et entretiens avec le juge Linos Alexandre Sicilianos, présentation de l'Institut international des droits de l'homme par son président, Jean-Paul Costa, présentation du Centre d'études internationales de la propriété intellectuelle (Ceipi), ainsi que des visites du Conseil de l'Europe, du Parlement européen, du campus universitaire, de la ville (en bateau-mouche), et également, des réceptions organisées par le maire de Strasbourg, le doyen de la Faculté de droit, le directeur du Ceipi et le consul général de la République populaire de Chine.
La China-EU School of Law a été créée à l'initiative de la Commission européenne et du gouvernement de la République populaire de Chine. Le programme regroupe plusieurs partenaires : quatre institutions chinoises et treize universités européennes. Ces dernières apportent leur contribution sous forme d'activités : cours, séminaires professionnels, colloques et travaux de recherche.
Ainsi, la Faculté de droit, de sciences politiques et de gestion est responsable du module Droits de l'homme du master du CESL.
Des séminaires professionnels en propriété intellectuelle, qui s'adressent à des juges, procureurs, avocats, et aussi, à des entreprises, sont également organisés en Chine avec notamment la participation du Ceipi.
De plus, des enseignants de la Faculté de droit ont obtenu par la CESL, dans le cadre de son programme de recherche, une bourse destinée à soutenir leurs activités en droit international privé : organisation de deux colloques successivement à Strasbourg et Pékin, publications dans différentes revues juridiques et édition d'un ouvrage prochainement.
Mise en place en 2008 par l'Université Robert-Schuman, l’adhésion au programme CESL a été maintenue par l'Université de Strasbourg après son unification. La fin du programme est initialement prévue pour fin 2012, mais la Commission européenne, satisfaite des résultats obtenus, est prête à accorder une prolongation d'au minimum deux ans en cas d'accord des différents partenaires. Des discussions sur ce point sont en cours.
F.D.
Vingt-quatre étudiants et doctorants suisses, allemands et français ont participé à la cinquième édition de l’université d’été en Sciences de l’environnement qui s’est déroulée du 26 août au 5 septembre à la Maison du Kleebach, dans la vallée de Munster. Une manifestation qui a porté cette année sur les risques techniques et naturels.
Au cours de ces neuf jours, les étudiants ont jonglé entre cours magistraux dispensés par des enseignants des cinq universités Eucor ou des professionnels de la région et excursions : approche du plan de prévention des risques liés aux inondations à Thann (France), visite de Syngenta, l’une des plus grandes entreprises mondiales de produits phytosanitaires à Stein (Suisse), entretien in situ avec les représentants d’une association citoyenne opposée à la construction d’un bassin de décantation à Freiburg (Allemagne) ou encore rencontres de chefs d’exploitations agricoles biologiques en Alsace.
Ce programme dense a permis aux étudiants d’engranger le bagage nécessaire pour aborder sereinement les deux cas pratiques sur les risques liés aux inondations et aux produits phytosanitaires synthétiques dont les résultats ont été présentés lors du symposium de l’université d’été, introduit par Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg. Une occasion d’interagir avec un auditoire composé d’enseignants et de représentants de la politique régionale, qui ont mis l’accent sur la construction de l’espace bilingue et l’importance de la pluridisciplinarité.
Une manifestation variée
Pour Yann, étudiant franco-allemand en Sciences politiques à l’Université de Fribourg, la richesse, mais aussi la difficulté de cette manifestation, a justement résidé dans la pluridisciplinarité des participants et la transdisciplinarité des thématiques. Les angles d’approche des étudiants en sciences dures, histoire, sociologie, langues, sciences politiques ou encore aménagement du territoire ont rendu complexe la production de résultats homogènes.
Pour Florian et Thibaud, étudiants français inscrits respectivement à l’Université de Strasbourg et de Fribourg, qui assistaient pour la deuxième fois à l’université d’été, cette manifestation se caractérise par la « variété » : variété des profils des étudiants, des sujets, des approches. « Il s’agit de faire preuve d’esprit critique, de se confronter à d’autres cultures, à d’autres mentalités. Une université d’été ne laisse pas indifférent : on évolue. On se rend compte des lacunes de nos cursus (le manque de pluridisciplinarité justement et l’enseignement de la langue allemande) et on découvre Eucor, tout un univers qui permet aux étudiants des cinq universités partenaires d’étudier de l’autre côté de la frontière, un atout certain pour le CV. » Une chance encore méconnue au sein des établissements.
Malgré la charge de travail conséquente à laquelle ils ont été confrontés pendant neuf jours, les étudiants ont émis un grand nombre de propositions de sujets pour la prochaine édition de l’université d’été et le désir de prolonger le travail en commun et les contacts personnels au-delà de cette rencontre estivale.
Comment bénéficier d’une couverture médicale ? À quoi sert le Pass Campus ? Où se restaurer ? Comment rencontrer d’autres étudiants ? C’est à ces interrogations – entre autres – que la Direction des relations internationales (DRI) a répondu le 7 septembre.
Fraîchement débarqués sur les différents campus de l’Université, ils sont plus de 600 étudiants étrangers à avoir choisi l’Université de Strasbourg dans le cadre d’un programme d’échange international à partir du mois de septembre. Afin qu’ils aient toutes les informations utiles à leur installation, un kit d’accueil contenant tous les services de l’université et de la ville a été distribué à chaque étudiant. La DRI a également proposé aux étudiants présents un programme de visites-découvertes de la ville et des institutions strasbourgeoises.
Ce rendez-vous était l’occasion de désamorcer quelques appréhensions liées à l’installation dans leur nouvelle vie, mais également de nouer des premiers contacts. Le pot d’accueil qui a suivi la réunion a ainsi facilité les échanges entre étudiants et personnels administratifs. Ces conversations se poursuivront probablement dans l’une des cinq cités universitaires du Crous qui hébergent un grand nombre de ces étudiants.
Parrainer un étudiant étranger
Et pour ceux qui préfèrent être guidés personnellement, la DRI s’est associée à ESN Strasbourg afin de proposer un service de parrainage. L’objectif ? Le parrain, un étudiant français, accueille, guide et accompagne son homologue étranger dans une dynamique d’entraide, d’échanges culturels et de découverte de l’autre. Il aide son filleul à se repérer dans la ville, à découvrir le campus et à se sentir comme chez lui à l'Université de Strasbourg.
Il ne reste qu’à souhaiter à ces étudiants du monde entier une expérience de mobilité exaltante et riche en découvertes !
Plus d'informations sur le service de parrainage.
La Direction des relations internationales ouvre son appel à projets pour l'année académique 2012-2013. Il s'agit d'un dispositif de soutien financier aux composantes pour réaliser des actions de coopération internationales dans le domaine de la formation (pour les projets de recherche voir avec la Direction de la recherche).
Les projets pourront être déposés tout au long de l'année, néanmoins la commission en charge d'examiner les dossiers se réunira à quatre reprises d'où les dates limites de dépôt par période d'activité :
Le formulaire de candidature dûment complété doit être remis au correspondant relations internationales de votre composante qui transmettra, dans les délais, la demande à la Direction des relations internationales.
Une version électronique doit également être adressée à mesa@unistra.fr
Ci-dessous les éléments complets de l'appel à projets :
Contact
Bureau d'aide au montage de projets (Projets de formation en partenariat international)
Direction des relations internationales
22 rue René Descartes, Le Patio, bâtiment 5
3e étage, bureau 5308F
67084 Strasbourg
Le programme-cadre pour l’Éducation et la formation tout au long de la vie (EFTLV ou Life Long Learning Programme en anglais) entend favoriser les échanges, la coopération et la mobilité entre les systèmes d’éducation et de formation dans l’Union européenne, afin qu’ils deviennent une référence de qualité mondiale.
Chaque année, la Commission européenne publie un appel à propositions qui fixe des objectifs généraux et des objectifs spécifiques. L’appel à propositions 2013 a été publié le 3 août dernier.
Pour en savoir plus sur ce programme, téléchargez la fiche synthétique du Bureau d’aide au montage de projets de formation.
Dans le cadre du programme d’activités 2011-2013 défini avec la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle et contractualisé avec la Commission européenne, l’équipe française des experts de Bologne, en collaboration avec l’agence Europe-Éducation-Formation France, a programmé le 5 octobre 2012 un atelier sur « La réussite en licence vue par les experts de Bologne ».
C’est de la réussite à ce niveau d’études, correspondant à la première strate du schéma LMD, que dépendent la qualité d’une insertion professionnelle immédiate réussie pour les étudiants qui ne souhaitent pas poursuivre leurs études, ou le choix d’un master conforme à leurs vœux pour ceux, certes les plus nombreux, qui poursuivent au-delà de ce diplôme.
L’objectif de cet atelier, dont nous attendons qu’il soit un véritable lieu d’échanges, est de réfléchir sur les leviers à mobiliser dans les universités françaises pour que la réussite des étudiants aille au-delà de la seule validation du diplôme. À la lumière de ce qui se fait dans les pays qui adhèrent au processus de Bologne, notre réflexion commune se fondera sur les acquis des débats qui ont eu lieu ces dernières années et sur les expériences de terrain de responsables de formations, en particulier de la licence, au plus haut niveau.
Cet atelier s’adresse notamment aux vices-présidents (VP) du Cévu et aux responsables des services en charge des études et de la vie étudiante ou d’Unités de formation et de recherche, aux responsables des services d’orientation et d’insertion professionnelle (directeurs, chargés de mission, VP, chargés d’orientation et d’insertion...), aux VP étudiants, à tous ceux qui sont concernés par la réussite des étudiants au niveau de la licence.
Cadre général
Le Conseil franco-québécois de coopération universitaire (CFQCU) est une structure souple de coordination, développée en concertation étroite avec les universités françaises et québécoises, afin de les soutenir dans leurs partenariats d'enseignement et de recherche.
Objectifs
Le programme a pour objectif général de contribuer à l’excellence de la coopération universitaire et scientifique franco-québécoise, à son développement et à sa diffusion.
Plus spécifiquement, le programme vise à :
Pour en savoir plus, téléchargez la fiche synthétique du Bureau d’aide au montage de projets.
Les licences en 2011/2012 à l'Université de Strasbourg
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 26 septembre midi pour une parution le vendredi 28 septembre 2012.
Consultez les dates des prochains numéros.